A cultural shift starts with a hard truth
Mental well-being isn’t a side topic at Kiewit. It’s part of keeping people safe on the job and at home.
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Before the sun rises, crews gather for a toolbox talk. Someone looks exhausted. They’re quieter than usual. Maybe a little distracted. On their own, each of these signs might not raise concern. But together, they may point to something deeper, like stress, burnout or emotional distress. Through Under the Hat, those quiet cues are becoming part of a bigger conversation about safety.
Mental health might not be the first thing that comes to mind when people hear the word “safety.” Still, for Alicia Edsen, executive vice president of Safety, and Ken Stinson, chairman emeritus and longtime advocate for mental health support, it belongs at the center of every jobsite conversation.
“It’s not just about whether people look physically ready to work, it’s about whether they’re mentally ready, too. And that’s such an important thing to pay attention to,” Edsen said.
“We want you healthy. We want you to go home healthy. This is part of the our culture,” Stinson said. “We just didn’t realize that mental health was an important part of safety until relatively recently.”
That realization laid the groundwork for Under the Hat: Building Healthy Minds, a companywide effort launched in late 2021 to make everyday conversations about mental well-being part of the norm.
What began as a single resource to connect employees, families and project partners with confidential support and practical tools has become something much bigger — an ongoing commitment to care, built into how Kiewit works daily.
Today, mental health shows up in e-learning, toolbox talks, family outreach, Craft Voice in Safety (CVIS)-led safety conversations and monthly newsletters. And it’s making a difference. The use of Employee Assistance Programs across the company has steadily increased, showing that more people are reaching out and getting support earlier.
“Under the Hat has taken what used to be seen as just an Employee Assistance Program to a daily conversation and awareness amongst employees,” Edsen said. “It’s amazing to see our progress as an organization. I believe our executive and management engagement for this topic is industry-leading”.
That cultural shift started with a hard truth. Stinson brought mental well-being to the forefront of Kiewit’s leadership after learning a staggering statistic: suicide rates in the construction industry are up to five times higher than the national average.
“That astounded me when I first heard it,” he said. “You visualize construction people as rugged, heroic folks. How could that happen in construction?”
The former CEO had spent decades surrounded by the grit and pride of building some of the most complex projects in North America, and the numbers felt deeply personal and deeply wrong. He described the realization as a wake-up call that exposed a gap between perception and reality. “I was probably as blinded as many others would be,” he said, reflecting on how easily people overlook the quiet weight others may be carrying.
The moment became a turning point, not only for Stinson, but for the broader safety leadership at Kiewit. He credits current CEO Rick Lanoha and the leadership team for prioritizing mental health. “When we realized this was an important issue, we fully endorsed it.”
From there, the conversation began to move from awareness to action. Edsen said that change is now visible across Kiewit jobsites, where toolbox talks and early-morning huddles focus more on how teams are doing mentally and physically.
“We’re not making everybody an expert,” Stinson said. “But it’s helpful to know what people might be going through. It’s good human behavior management anyway. It might not be a mental illness. It might be something else”.
For Stinson, mental health isn’t just a workplace issue; it’s personal. His late wife lived with mental illness and his youngest son continues to manage it with ongoing care.
“So it started at home,” he said. “The more you know about the challenges of care and availability, the more you want to do something to fix it.”
That experience led him to invest in several community initiatives, including the Behavioral Health and Wellness Center at Children’s Hospital in Omaha and a mental health innovation fund to improve care access.
A message for industry leaders
Stinson encourages other construction leaders to treat mental well-being with the same seriousness as any other safety measure.
“If you ask any company what their greatest asset is, they’ll say their people,” he said. “If that’s true, then you wouldn’t want your employees to get sick or stay sick. This is just another part of caring for the people who work for you.”
Both Stinson and Edsen acknowledged that this work is far from finished. The effort to normalize support for mental health is ongoing and not something that should fade into the background.
“This is forever,” Stinson said. “It’s harder to measure than slips, trips, or falls, but we ought to think about it the same way. And it needs to grow — from the top down and the bottom up.”
Un changement culturel commence par une dure réalité
Le bien-être mental est au cœur des préoccupations de Kiewit. Il s’agit d’assurer la sécurité des personnes sur leur lieu de travail et à la maison.
Avant que le soleil ne se lève, les équipes se réunissent pour une discussion de pause-sécurité. Quelqu’un a l’air épuisé. Il a est plus silencieux que d’habitude. Peut-être un peu distrait. Pris isolément, chacun de ces signes n’est pas nécessairement inquiétant. Mais ensemble, ils peuvent indiquer quelque chose de plus profond, comme le stress, l’épuisement professionnel ou la détresse émotionnelle. Chez Kiewit, ces signaux discrets font désormais partie d’une conversation plus large sur la sécurité.
La santé mentale n’est peut-être pas la première chose qui vient à l’esprit des gens lorsqu’ils entendent le mot « sécurité », mais pour Alicia Edsen, vice-présidente à la direction du groupe SST de l’entreprise, et Ken Stinson, président émérite et défenseur de longue date du soutien à la santé mentale, elle doit être au centre de toutes les conversations sur les chantiers.
« Il ne s’agit pas seulement de savoir si les gens ont l’air physiquement prêts à travailler, mais aussi s’ils le sont mentalement. Et c’est une chose très importante à laquelle il faut prêter attention », explique Edsen.
« Nous voulons que vous soyez en bonne santé. Nous voulons que vous rentriez chez vous en bonne santé. Cela fait partie de la culture de Kiewit », remarque Stinson. « Nous n’avions pas réalisé que la santé mentale était un élément important jusqu’à tout récemment. »
Cette prise de conscience a jeté les bases du programme Sous le chapeau (Under the Hat en anglais) : Développer des esprits sains, une initiative lancée à l’échelle de l’entreprise à la fin de l’année 2021 pour que les conversations quotidiennes sur le bien-être mental fassent partie de la norme.
Ce qui était au départ une simple ressource visant à mettre en relation les employés, les familles et les partenaires de projet afin de leur offrir un soutien confidentiel et des outils pratiques est devenu quelque chose de beaucoup plus grand : un engagement continu en faveur du bien-être, intégré dans le fonctionnement quotidien de Kiewit.
Aujourd’hui, la santé mentale fait partie des formations d’apprentissage en ligne, des discussions de pause-sécurité, de la sensibilisation des familles, des conversations sur la sécurité menées par la VTSS et des infolettres mensuelles. Et cela fait une différence. L’utilisation des programmes d’aide aux employés dans l’ensemble de l’entreprise a régulièrement augmenté, ce qui montre que de plus en plus de personnes tendent la main et obtiennent un soutien plus tôt.
« Sous le chapeau a transformé ce qui était considéré comme un simple programme d’aide aux employés en une conversation quotidienne et une prise de conscience parmi les employés », ajoute Edsen. « C’est incroyable de voir les progrès que nous avons réalisés en tant qu’organisation. Je pense que l’engagement de nos cadres et de nos dirigeants sur ce sujet est sans égal dans l’industrie. »
Ce changement culturel a commencé par une dure réalité. Stinson a porté le bien-être mental au premier plan des préoccupations des dirigeants de Kiewit après avoir pris connaissance d’une statistique stupéfiante : les taux de suicide dans l’industrie de la construction sont jusqu’à cinq fois plus élevés que la moyenne nationale.
« Cela m’a stupéfié lorsque j’ai vu cela », a-t-il déclaré. « Vous imaginez les gens de la construction comme des gens robustes et héroïques. Comment cela peut-il se produire dans l’industrie de la construction?
L’ancien PDG, qui avait passé des décennies à s’investir avec détermination et fierté dans la construction de certains des projets les plus complexes d’Amérique du Nord, était profondément touché par ces chiffres, qu’il jugeait tout à fait erronés. Il a décrit cette prise de conscience comme une sonnette d’alarme qui a révélé un fossé entre la perception et la réalité. « J’étais probablement aussi aveugle que beaucoup d’autres », a-t-il déclaré, réfléchissant à la facilité avec laquelle les gens négligent le poids silencieux que d’autres peuvent porter.
Ce moment est devenu un tournant, non seulement pour Stinson, mais aussi pour l’ensemble des responsables de la sécurité chez Kiewit. Il salue le président et chef de la direction, Rick Lanoha, et l’équipe de direction qui ont fait de la santé mentale une priorité. « Lorsque nous avons compris qu’il s’agissait d’un enjeu de taille, nous nous y sommes pleinement engagés. »
À partir de là, la conversation a commencé à passer de la prise de conscience à l’action. Selon Edsen, ce changement est désormais visible sur tous les chantiers de Kiewit, où les discussions de pause-sécurité et les réunions matinales se concentrent davantage sur la façon dont les équipes se comportent mentalement et physiquement.
« Nous ne faisons pas de chacun un expert », affirme Stinson. « Mais il est utile de savoir ce que les gens peuvent vivre. Il s’agit de toute façon d’une bonne gestion du comportement humain. Il ne s’agit peut-être pas d’une maladie mentale. Il peut s’agir d’autre chose. »
Pour Stinson, la santé mentale n’est pas seulement une question du ressort du travail, c’est une question personnelle. Son épouse, aujourd’hui décédée, souffrait d’une maladie mentale et son fils cadet continue d’en prendre soins avec des soins continus.
« C’est donc à la maison que tout a commencé », a-t-il déclaré. « Plus vous en savez sur les problèmes de soins et de disponibilité, plus vous voulez faire quelque chose pour y remédier. »
Cette expérience l’a amené à investir dans plusieurs initiatives communautaires, notamment le Behavioral Health and Wellness Center de l’hôpital pour enfants d’Omaha et un fonds d’innovation pour la santé mentale visant à améliorer l’accès aux soins.
Un message pour les dirigeants de l’industrie
Stinson encourage les autres dirigeants de l’industrie de la construction à traiter le bien-être mental avec le même sérieux que toute autre mesure de sécurité.
« Si vous demandez à une entreprise quel est son principal atout, elle vous répondra son personnel », a-t-il déclaré. « Si c’est vrai, vous ne voudriez pas que vos employés tombent malades ou restent malades. Ce n’est qu’un autre aspect de la prise en charge des personnes qui travaillent pour vous. »
Stinson et Edsen reconnaissent tous deux que ce travail est loin d’être terminé. L’effort de normalisation du soutien à la santé mentale est en cours et ne doit pas être relégué à l’arrière-plan.
« C’est pour toujours », a déclaré M. Stinson. « Il est plus difficile à mesurer que les glissades, les trébuchements ou les chutes, mais nous devrions y réfléchir de la même manière. Et elle doit se développer — du haut vers le bas et du bas vers le haut ».
Un cambio cultural comienza con una dura verdad
El bienestar mental no es un tema secundario en Kiewit. Forma parte de mantener a la gente segura en el trabajo y en casa.
Antes de que salga el sol, las cuadrillas se reúnen para una charla informativa. Alguien parece agotado. Está más callado que de costumbre. Tal vez un poco distraído. Por sí solo, cada uno de estos signos podría no causar preocupación. Pero juntos, pueden apuntar a algo más profundo como el estrés, el agotamiento o la angustia emocional. En Kiewit, esas señales silenciosas se están convirtiendo en parte de una conversación más amplia sobre la seguridad.
Puede que la salud mental no sea lo primero que viene a la mente cuando la gente oye la palabra “seguridad”, pero para Alicia Edsen, vicepresidenta ejecutiva de Seguridad, y Ken Stinson, presidente emérito y veterano defensor del apoyo a la salud mental, debe estar en el centro de todas las conversaciones en el lugar de trabajo.
“No se trata solo de que la gente parezca físicamente preparada para trabajar, sino también de que lo esté mentalmente. Y eso es algo muy importante a lo que hay que prestar atención”, dijo Edsen.
“Los queremos sanos. Queremos que vuelvan a casa sanos. Esto forma parte de la cultura de Kiewit”, dijo Stinson. “Simplemente no nos dimos cuenta de que la salud mental era una parte importante hasta hace relativamente poco”.
Esa constatación sentó las bases de Bajo el Sombrero: Fomentar mentes sanas, un esfuerzo de toda la empresa lanzado a finales de 2021 para que las conversaciones cotidianas sobre el bienestar mental formen parte de la norma.
Lo que comenzó como un único recurso para poner en contacto a empleados, familias y socios de proyectos con apoyo confidencial y herramientas prácticas se ha convertido en algo mucho más grande: un compromiso continuo con la atención, integrado en la forma de trabajar diaria de Kiewit.
Hoy en día, la salud mental aparece en el aprendizaje electrónico, las pláticas de seguridad, la divulgación familiar, las conversaciones sobre seguridad dirigidas por CVIS y los boletines mensuales. Y está marcando la diferencia. El uso de los Programas de Asistencia al Empleado en toda la empresa ha aumentado de forma constante, lo que demuestra que cada vez más personas acuden a ellos y obtienen apoyo a tiempo.
“Bajo el Sombrero ha llevado lo que antes se consideraba solo un Programa de Asistencia al Empleado a una conversación diaria y a crear conciencia entre los empleados”, dijo Edsen. “Es asombroso ver nuestro progreso como organización. Creo que nuestro compromiso ejecutivo y de gestión en este tema es líder en la industria”.
Ese cambio cultural comenzó con una dura verdad. Stinson llevó el bienestar mental a la vanguardia del liderazgo de Kiewit luego de conocer una estadística asombrosa: las tasas de suicidio en la industria de la construcción son hasta cinco veces superiores a la media nacional.
“Eso me asombró cuando lo oí por primera vez”, dijo. “Uno visualiza a la gente de la construcción como gente ruda y heroica. ¿Cómo puede ocurrir eso en la construcción?”
El antiguo director general había pasado décadas rodeado del orgullo de construir algunos de los proyectos más complejos de Norteamérica, y las cifras le parecieron profundamente personales y equivocadas. Describió la toma de conciencia como una llamada de atención que puso al descubierto una brecha entre la percepción y la realidad. “Probablemente estaba tan cegado como lo estarían muchos otros”, dijo, reflexionando sobre la facilidad con la que la gente pasa por alto el peso silencioso que otros pueden estar llevando.
El momento se convirtió en un punto de inflexión, no solo para Stinson, sino para la dirección general de seguridad de Kiewit. Le da crédito al actual director general, Rick Lanoha, y al equipo directivo por dar prioridad a la salud mental. “Cuando nos dimos cuenta de que era un tema importante, lo apoyamos plenamente”.
A partir de ahí, la conversación empezó a pasar de la conciencia a la acción. Edsen dijo que ese cambio es ahora visible en todos los lugares de trabajo de Kiewit, donde las charlas sobre herramientas y las reuniones a primera hora de la mañana se centran más en cómo están los equipos mental y físicamente.
“No estamos convirtiendo a todos en expertos”, dijo Stinson. “Pero es útil saber por lo que puede estar pasando la gente. De todos modos, es una buena gestión del comportamiento humano. Puede que no sea una enfermedad mental. Podría ser otra cosa”.
Para Stinson, la salud mental no es solo una cuestión laboral, sino personal. Su difunta esposa vivía con una enfermedad mental y su hijo menor sigue enfrentándolo con cuidados continuos.
“Así que empezó en casa”, dijo. “Cuanto más conoces los retos de la atención y la disponibilidad, más quieres hacer algo para solucionarlo”.
Esa experiencia lo llevó a invertir en varias iniciativas comunitarias, como el Centro de Salud Conductual y Bienestar del Hospital Infantil de Omaha y un fondo de innovación en salud mental para mejorar el acceso a la atención.
Un mensaje para los líderes de la industria
Stinson anima a otros líderes de la construcción a tratar el bienestar mental con la misma seriedad que cualquier otra medida de seguridad.
“Si pregunta a cualquier empresa cuál es su mayor activo, dirá que su gente”, afirmó. “Si eso es cierto, entonces no querrá que sus empleados se enfermen o permanezcan enfermos. Esto es solo otra parte del cuidado de las personas que trabajan para usted”.
Tanto Stinson como Edsen reconocieron que este trabajo dista mucho de estar terminado. El esfuerzo por normalizar el apoyo a la salud mental está en marcha y no es algo que deba pasar a un segundo plano.
“Esto es para siempre”, dijo Stinson. “Es más difícil de medir que los resbalones, tropezones o caídas, pero debemos pensar en ello de la misma manera. Y necesita crecer: de arriba abajo y viceversa”.